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Et in Arcadia ego
9 juillet 2014

Chapitre XX : La cruche

 

 

 

Silvia se réveilla en sursaut. Elle était persuadée d’avoir senti quelque chose tomber sur son front – ou peut-être l’avait-elle rêvé ? Elle passa un pouce explorateur sur son visage : il était mouillé. C’était donc de l’eau, qu’elle avait sentie. Mais d’où provenait-elle ? Elle se redressa sur sa couchette, avec quelques difficultés. Elle avait eu un mal fou à rester éveiller toute la soirée, et l’heure du coucher avait été un réel soulagement, ce qui était rare – elle avait ordinairement plutôt du mal à s’endormir, et passait parfois plusieurs heures les yeux grands ouverts dans le noir, à la domus
A côté d’elle, la natte où s’était couchée l’esclave que l’on nommait, d’après ce qu’elle avait compris, Romilia, était déserte et une couverture grisâtre était roulée en boule à son pied. Quelques gouttes tombées au sol brillaient faiblement à la lueur de la lune qui projetait ses rayons par la fenêtre ouverte qui perçait le mur en hauteur ; Silvia eut un frisson et s’enveloppa dans sa couverture. Elle pouvait suivre à la trace celle qui avait fuit sa natte : les gouttes parsemaient le sol et disparaissaient dans le corridor de service. Etonnée, la jeune femme se redressa, posant ses pieds nus sur le sol frais de la nuit. Il n’était sans doute pas plus de deux heures du petit matin, mais malgré sa fatigue elle était curieuse. 

Elle suivit les petites taches liquides qui la menèrent le long du corridor et traversaient la cuisine. A la villa, les esclaves dormaient au rez-de-chaussée et non pas au sous-sol – la distinction des espaces était beaucoup moins nette qu’à la domus. Les traces se poursuivaient dans les cuisines et disparaissaient après avoir passé le portique, à l’orée du jardin dont on se servait essentiellement pour le service, mais qui était plus naturel et mieux entretenu qu’à Rome, et surtout bien plus vaste. On y passait beaucoup plus de temps – c’était l’endroit des latrines des esclaves, notamment. 

Romilia était assise sous un buisson du jardin, tenant entre ses mains une petite cruche de terre grossière, qu’elle soutenait par le dessous, mais dont s’écoulait l’eau à petites gouttes, créant une flaque devant elle dans l’herbe sauvage qui poussait au pied de l’arbuste. La jeune esclave, qui n’était pas âgée de plus de treize ou quatorze ans, pleurait toutes les larmes de son corps et semblait même plutôt paniquée – c’était d’autant plus étonnant qu’au cours de la soirée, elle avait semblé très vive et sûre d’elle : elle avait elle-même envoyé les remarques les plus acérées qui avaient fait serrer les dents à Silvia, pourtant adepte de ce genre de rixes, comprenant vite le jeu auquel on s’adonnait dans ce genre de confrontations. 

- Va-t-en ! lança-t-elle en voyant Silvia s’approcher. 

Silvia hésita, se demandant s’il ne valait pas mieux, effectivement, pour l’une comme pour l’autre, qu’elle retourne se coucher, chose dont elle avait de toute manière très envie puisqu’elle tenait à peine sur ses jambes courbaturées, feignant n’avoir rien vu. Mais une inspection plus détaillée du visage de la jeune fille lui fit renoncer à cette idée. 
Son visage rond était encadré de fins cheveux blonds légèrement ondulés, qui s’étaient enroulés en mèches désordonnées, formant un épis sur son oreille droite, et collées par les pleurs, la sueur et ses mains qu’elle entortillait dans ses boucles, paniquée. Ses yeux verts en amandes, étaient soulignés par des cernes si noires qu’elles mangeaient la moitié de son visage d’enfant. Sa bouche était sèche et tordue dans une souffrance indubitable. Elle ne cessait de renifler et de s’essuyer le visage et le nez du revers de sa manche, passant des doigts nerveux dans ses cheveux et se tenant le bas-ventre de l’autre main, crispée. Elle avait posé la cruche percée sur le sol, qui avait fini de déverser son contenu. 

Silvia s’approcha, faisant fi du ton agressif de la jeune fille et du fait qu’elle n’avait pas été auprès d’elle d’un grand soutien dans la soirée. Parfois, même les cœurs les plus durs se laissaient attendrir – c’était ce qui rendait leur cruauté plus grande encore lorsqu’ils s’y refusaient. Elle ramassa la cruche cassée et alla l’enfouir au fond du rebut empli de déchets divers, afin qu’elle ne soit plus visible et que l’esclave ne soit pas punie pour son méfait ; se lever en pleine nuit était déjà suspect, mieux valait-il éviter que l’on sache qu’elle avait abîmé du matériel. Puis elle dirigea ses pas vers la cuisine, le plus silencieusement possible, où elle dénicha une autre cruche qu’elle remplit d’eau ; elle était malheureusement très fraîche, mais elle ne pouvait pas se permettre de la faire chauffer, pas maintenant.
Elle retourna ensuite à pas de loup dans la pièce où le sifflement des respirations des esclaves endormis emplissait le silence, tremblant à l’idée de réveiller qui que ce soit – réveiller une femme n’aurait pas été un problème, mais le risque était grand de réveiller les hommes qui ne dormaient pas loin, et l’affaire aurait alors été délicate. Elle trouva quelques vêtements de rechange dont elle avait besoin dans un coffre, et repassa dans la cuisine chercher la cruche qu’elle avait laissée sur la table.

Dehors, la jeune Romilia était restée prostrée sur elle-même, couchée en chien de fusil, les bras croisés sur son bas ventre. 

- Nettoie-toi avec cette eau, ordonna Silvia en déposa devant elle la cruche. J’ai ce qu’il faut pour te changer.

La jeune fille hésita, levant vers elle ses yeux humides et incertains. Silvia tint son regard, le plus dénué de toute animosité qu’elle n’eut jamais offert, et la jeune fille obtempéra, se redressant sur ses deux jambes grêles et pâles dans la nuit, révélant une tache de sang qui souillait le bas de son vêtement, et un sillon rouge mêlé d’eau qui coulait le long de sa jambe.

- Et après ? demanda-t-elle d’un ton buté, en se frottant néanmoins avec l’eau et la serviette que Silvia lui avait amenées. Ça coule quand même. Et… et j’ai mal, finit-elle en baissant les yeux, honteuse.

Silvia soupira. A Rome, on n’attendait pas des esclaves qu’elles aient leurs menstruations – c’était un événement gênant, qui amoindrissait leur efficacité au travail, et puis leur fonction première n’était pas, contrairement aux femmes aristocrates, d’enfanter. Les cas comme celui de Clodia étaient rares. En somme, les règles pour une esclave étaient un épisode désagréable qui revenait régulièrement, avec lequel on tâchait de se débrouiller le plus dignement, le cachant aux autres, et tout particulièrement aux hommes et à ses maîtres. Les esclaves romaines étaient honteuses de leurs règles, et se maudissaient lorsqu’elles arrivaient. Cette nuit-là serait pour Romilia l’une des plus douloureuses de sa vie : ce serait un de ses pires souvenirs. 
Elle n’avait pas elle-même connu ça. Quand elle avait eu ses premières règles, elle était encore dans les contrées lointaines d’Asie Mineure. Entourée de ses propres dames de compagnie, de sa mère et de sa sœur, l’épisode avait été suivi d’une célébration en grandes pompes – un mode de vie qui lui paraissait très lointain désormais ; c’était un passé duquel elle ne s’était jamais vraiment détachée, elle le savait, et c’était pourquoi elle ne parvenait pas à être une esclave ordinaire et à trouver sa place auprès des autres. Elle y pensait avec beaucoup de tendresse, et beaucoup de rancœur. Et elle déplorait le fait que des jeunes filles comme Romilia n’aient pas le droit de vivre cela aussi, de comprendre que la nature des femmes ne devait pas être encombrante ni même honteuse – qu’elles n’étaient pas que des objets à la fonctionnalité variable selon les jours du mois. 
Elle esquissa un faible sourire, incapable d’une empathie plus personnelle, et n’ayant d’ailleurs aucunement l’intention d’offrir à Romilia quelque amitié que ce soit au-delà de cette aide ponctuelle, et se pencha vers la jeune femme qui frottait ses cuisses, lui tendant un linge épais et grossier.

- Tu te protèges avec ça, expliqua-t-elle à la jeune femme qui regardait le vêtement d’un air dubitatif ; il faut en changer régulièrement. On les nettoie la nuit, quand personne ne les voit – et dans la journée tu les mets à tremper dans un pot à l’abri des regards, tu n’auras qu’à demander à Tacita où il se trouve, toutes les femmes l’utilisent. 

La jeune fille acquiesça, signifiant par là qu’elle avait bien compris, et se rhabilla avec le linge apporté par Silvia, silencieuse et sombre. Elle était épuisée, éprouvée, et n’avait pas envie de remercier l’esclave étrangère à la maison qui avait eu la mauvaise idée de la tirer de ses ennuis. Elle n’avait pas envie de lui devoir quelque chose, elle n’avait pas envie que cette nuit se soit vraiment passée. Elle n’avait pas envie que tout cela soit réel. Elle cligna ses yeux fatigués plusieurs fois, observant le désordre autour d’elles : les vêtements tachés, la cruche posée par terre sur le sol inondé et ses pieds nus qui s’enfonçaient dans l’herbe boueuse. 

- Va te coucher, je rangerai ça, affirma alors l’esclave bouclée en se baissant pour ramasser ce qui gisait au sol. 

Romilia ouvrit la bouche pour répliquer, puis la referma, ne sachant quoi dire. Elle ne savait pas non plus quoi faire. Convenait-il de simplement partir, ou de faire mine de l’aider ? Fallait-il qu’elle la remercie ? Faudrait-il, le lendemain, qu’elle affronte son regard – n’essaierait-elle pas de lui reparler ? - ce que Romilia ne souhaitait absolument pas. Il valait peut-être mieux le lui signifier dès maintenant : elle ne voulait aucun contact entre elles, aucun échange de paroles creuses car aucune d’elles deux n’en avait envie. Elle inspira profondément pour se donner du courage.

- J’ai encore mal ! lâcha-t-elle finalement avec une hargne imprévisible qui l’étonna elle-même.

Silvia se redressa et la dévisagea d’un air indéchiffrable, le visage à moitié plongé dans la pénombre. 

- Il existe des herbes, pour apaiser les douleurs, dit-elle simplement. Tu demanderas à Tacita, ça aussi. Je n’habite pas là, se justifia-t-elle sur le même ton désagréable que la jeune femme avait employé, agacée par son ingratitude.

Elle n’attendait d’elle aucune affection, mais un simple remerciement plutôt que des paroles désagréables auraient fait l’affaire. Elle avait le sentiment d’en avoir fait assez – et même, bien trop. Elle tourna les talons, s’empressant de remettre en ordre les objets qu’elles avaient déplacés, tandis que la jeune fille retournait se coucher, les mains encore crispées sur son ventre. 
Lorsque Silvia retourna s’allonger sur sa natte, fourbue et définitivement épuisée par cette journée et cette nuit atypiques, elle entendit la jeune blonde se tourner et se retourner dans ses couvertures ; son souffle irrégulier prouvait qu’elle ne dormait pas. Silvia lui jeta un dernier coup d’œil compatissant, un sourire si coûteux qu’il devait paraître une grimace, et lui tourna le dos pour plonger paisiblement dans un sommeil profond. 

* * *




- Non ! Pas ici, ordonna fermement Tacita tandis que Silvia reprenait son panier d’osier qu’elle avait fait mine de déposer.

La journée était passée à une vitesse folle, et la jeune esclave se sentait malade et épuisée. Le panier qu’elle portait à bout de bras lui paraissait peser plus lourd qu’une enclume, et elle sentait les bords tressés qui reposaient contre sa hanche pénétrer ses chairs. Elle avait fait mine de poser le panier une seconde pour se reposer, au pied d’une statue en marbre, dans une niche qui ornait un côté du péristyle. Tacita, la plus vieilleancilla, celle qui dirigeait en quelque sorte les esclaves, avait un regard très sévère qui dissuada Silvia de recommencer. Elle ne prendrait pas de pause. En vérité, les esclaves n’avaient pas à prendre de pause, à moins que l’un de leurs maîtres ne leur en donne l’ordre. C’était une manière de voir les choses d’autant plus ancrée dans la pratique dans les villae. Comme les maîtres n’étaient pas toujours présents et que les tâches étaient nombreuses, tout comme les esclaves, chacun s’affairait sans cesse et devait travailler dur sans attendre qu’on lui donne sans arrêt des ordres ou des indications. Silvia était habituée à travailler dans une domus, où les tâches qu’elle devait accomplir étaient moins nombreuses et nécessitaient moins de déplacements. 

Elle cala le panier entre le mur et sa hanche, qu’elle suréleva légèrement pour que le panier tienne en équilibre, et essuya son front luisant de sueur avec son bras libéré. Puis elle reprit le panier à deux mains, tentant de l’élever le plus haut qu’elle pouvait, car il butait à chaque pas contre ses cuisses meurtries, et le bourrelet du panier lui entaillait le ventre. Elle reprit sa marche forcée pour aller l’étendre. Contrairement à la domus, la villa était très étendue, et la tâche quasiment quotidienne du linge y était une torture ; le lavoir était à l’opposé du petit jardin où l’on étendait les vêtements et les draps pour les y faire sécher. 
Le soleil était haut dans le ciel et tapait avec une force insoupçonnable sur les pierres de la villa, qui chauffait tel un four. Silvia avala sa salive, la bouche sèche. Elle avait bien trop peu dormi, à cause de Romilia – elle ne lui en voulait pas vraiment, car ce n’était pas la faute de la jeune fille, mais en venait presque à regretter ses actes de bonté de la nuit. Après tout, rien ne l’avait obligée à faire ce qu’elle avait fait, et elle aurait tout à fait pu laisser la jeune fille se débrouiller sans son aide, car ce qu’elle avait fait ne relevait pas de ses fonctions. De plus, la jeune Romilia, si elle avait semblée fatiguée ce matin, n’avait fait preuve d’aucune gratitude. Elle n’avait même pas adressé la parole à Silvia – et c’était peut-être mieux que des insultes, toutefois – mais lui avait dirigé un regard noir et meurtri à la fois lors de leur toilette matinale. 
La jeune esclave bouclée, perdue dans ses pensées, trébucha contre la petite marche qui séparait le péristyle de la cour, au-delà de laquelle se trouvait le petit jardin ombragé entre les pommiers. La cour, pavée de grandes dalles de pierre, n’était nullement ombragée, et Silvia sentait les rayons du soleil déssécher sa peau, qu’elle ne pouvait protéger, portant toujours à bout de bras son panier. Elle haletait, éreintée, songeant qu’il lui resterait encore à étendre le linge, puis à le plier et le ramener lorsqu’il aurait séché. Sans compter l’aide qu’elle devrait apporter aux cuisines dans l’après-midi, et les services qu’elle devrait rendre à la Domina Hortensia qui s’installait dans la villa et continuait d’accabler tous les esclaves de nouveaux préparatifs pour les fêtes.

Parvenant enfin à l’ombrage des arbres, elle laissa piteusement tomber le panier sur le sol. L’esclave qui la suivait l’évita en pinçant les lèvres, et lui jeta un bref regard méprisant, avant de déposer dignement son panier au pied de l’arbre qui soutenait le fil. 

- Il paraîtrait qu’à Rome, la vie est nettement moins bien organisée que chez nous, sussura-t-elle en observant du coin de l’œil Silvia qui étirait ses bras, épongeait la sueur dans son cou et qui s’appuya ensuite contre le tronc d’un arbre pour reprendre son souffle.

La jeune esclave ne daigna pas répondre. Elle tirait elle-même une fierté particulière de son statut d’ancilla personnelle de la Domina Aquiliana. Elle savait que la vie à Rome était bien différente de celle que les autres menaient à la campagne, mais au contraire elle la trouvait distinguée et raffinée, tandis que ces esclaves étaient rustres et mal éduqués. De plus, ayant connu la richesse et l’activité incessante des plus belles villes par le passé, elle s’estimait heureuse d’habiter désormais la capitale de l’Empire, et non pas une province abandonnée, exploitée par de riches propriétaires qui n’y vivaient même pas. 

- On dit même que ceux qui y vivent sont étrangement atteints de maux vicieux. On parle d’hérésies… poursuivit l’esclave qui s’affairait à étendre des draps au soleil.

Silvia l’inspecta des pieds à la tête avant de répondre. C’était une esclave d’une trentaine d’années, aux cheveux blonds grisonnants, plutôt menue et dont la peau des bras se fripait tant elle avait cuit au soleil au fil des années. Elle se tourna vers elle, les lèvres retroussées, l’air satisfaite d’elle-même, persuadée d’avoir mouché la nouvelle venue, qui n’avait pas la fermeté des gens qui travaillaient à la campagne. En vérité, Silvia jaugeait les forces de la femme, son état physique, ses poches sous les yeux, et son ignorance. Elle n’avait rien à répondre à cette pauvre femme qui ne savait rien ni de la vie à Rome, ni de la vie de Silvia. 

- C’est tout de même d’une barbarie vulgaire, ajouta l’esclave blonde, les poings sur les hanches, fixant la romaine qui, ayant récupéré, se penchait pour récupérer le linge de la Domina dans son panier. Des cultes venus d’Orient ! s’exclama-t-elle en levant les bras au ciel. A-t-on jamais ramené quoi que ce soit d’Orient qui fut bon ?!

Silvia se figea. Cette femme ne pouvait pourtant rien savoir d’elle. Elle ignorait probablement tout de ses origines. A moins qu’elle ne l’ait déduit de son physique. Mais de nombreux esclaves présentaient les mêmes caractéristiques physiques des orientaux, et pourtant n’avaient que peu de souvenirs de leurs terres, de leur culture. Ce n’était pas le cas de Silvia. Elle s’en souvenait extrêmement bien. Elle se souvenait du jour où elle avait été enlevée à son foyer natal. Elle se souvenait précisément de chaque détail, de la couleur du ciel lorsque les soldats romains l’avaient projetée au sol, et que son crâne avait frappé le marbre dans un son mat. Elle se souvenait du goût âcre et sél dans sa bouche quand elle s’était réveillée. Elle revoyait la main de sa servante serrée sur le manche du miroir qui s’était brisé lorsqu’elle avait tenté d’assommer un soldat avec. Une main blanche comme neige au milieu d’une mare de sang rouge. 
Mais cette esclave ne pouvait pas savoir. Elle ne pouvait pas savoir combien ces mots, d’une banalité affligeante, s’inscrivaient au fond d’elle et la blessaient. Ils remuaient une meurtrissure profonde, qu’elle n’avait jamais oubliée ; mais jamais révélée. 

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  • Projet NaNo (National Novel Writing Month) 2013 - objectif 50 000 mots en 30 jours seulement ! (soit 1668 mots par jour environ). Roman sur fond historique se déroulant au IVe siècle de notre ère (301, dernière persécution de Dioclétien - 350 environ).
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