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Et in Arcadia ego
11 novembre 2013

Chapitre VII : Ancillae

 

            Il faisait doux, ce midi. Silvia sentait les rayons du soleil lécher sa peau brune sur lesquels glissaient les manches de son cucullus lorsqu’elle levait les bras. La lessive avait rapidement séché, et elle aurait le temps de la plier et de la ranger avant l’heure du prandium, repas frugal mais néanmoins nécessaire ; elle sentait toujours ses forces décliner au milieu de la journée.

 

            Elle évalua en palpant le tissu l’humidité d’une robe de la Domina Hortensia qui n’avait pas séché. Elle la laisserait étendue un peu plus longtemps, en espérant que le temps ne se gâte pas. Elle passa devant le linge de la petite Domina étendu par Aemilia, qui s’en était occupée plus tard qu’elle et qui, par conséquent, n’était pas encore sec. Mais ce n’était pas à Silvia de s’occuper de ses affaires, Aemilia n’avait qu’à mieux s’organiser, Silvia n’allait tout de même pas lui donner des conseils en fonction des variations météorologiques.

            Dans un coin du jardin, à côté des cuisines, Clodia était assise sur le muret, tenant Cincinnata dans ses bras ; d’ordinaire c’étaient d’autres esclaves qui gardaient l’enfant et se relayaient. Lupa s’en était le plus souvent occupée, mais Laenas et Aemilia s’en étaient aussi ponctuellement chargées. Curieusement, personne n’avait jamais rien demandé à Silvia. Pourtant, elle avait longtemps été la nutrix de la petite Domina Cassia Agrippa, lorsqu’elle travaillait autrefois dans les régions au Sud de Rome, dans une riche famille patricienne. La jeune esclave chassa de ses pensées cette époque, dont elle ne retenait pas que des bons souvenirs, et dont elle n’était pas certaine que beaucoup ici sachent grand-chose. Elle avait profité en arrivant à la domus Aquiliana d’un certain anonymat, qui n’était pas pour lui déplaire.

            Le nourrisson dans les bras de sa mère gazouillait, et Silvia laissa même échapper un sourire amusé. Clodia ayant été malade, les maîtres avaient fait venir un médecin, qui l’avait contrainte au repos pour la huitaine. Désormais la cuisinière était guérie, même si elle était encore affaiblie par des courbatures et qu’elle avait perdu un poids considérable. Elle reprendrait le travail demain, et il lui restait une journée pour profiter d’un peu de temps avec sa fille Cincinnata, la toute bouclée, dont la minuscule tête était d’ores et déjà auréolée d’une foule de minuscules cheveux frisés. C’était Aemilia qui l’avait ainsi baptisée en la voyant au premier jour, attendrie.

 

            Nul ne savait qui était le père de cet enfant ; un homme bouclé à n’en pas douter, car ce n’était pas de sa mère aux cheveux secs et raides qu’elle en avait hérité. Durant l’automne dernier la cuisinière avait longuement accompagné ses maîtres dans leur villa de campagne, où elle était restée près d’un mois de façon continue, et où elle s’était même rendue en d’autres occasions pour prêter main forte pour préparer des banquets, par exemple, pour célébrer la fin des vendanges qui avaient été particulièrement longues et fastes. C’était sans doute là-bas qu’elle avait rencontré un esclave aux boucles dorées.

            Silvia eut une moue mauvaise. La vie des esclaves de la campagne était brutale et animale ; elle était bien éloignée du raffinement et de la rigueur que l’on rencontrait à Rome. C’était pour elle une décadence que de s’être laissée aller à une telle vulgarité de la part de Clodia. Cependant la petite Cincinnata semblait faire son bonheur, et Silvia ne pouvait s’empêcher de le comprendre, tout en la méprisant légèrement. Il était un peu facile de préférer le pouponnage à la cuisine, et elle était très énervée par l’incompétence de ses collègues qui ne savaient pas se débrouiller sans la cuisinière, sans arrêt absente depuis son accouchement.

 

            Suivant Clodia, plusieurs esclaves étaient à leur tour tombés malades, parmi lesquels Crispus qui était encore alité. La Domina Flavia avait aussi été atteinte des mêmes maux, ce qui lui avait permis de ne pas souffrir de trop de remontrances de la part de ses parents, suite au repas catastrophique lors duquel elle avait ridiculisé son frère et avait tenu des propos gênants auprès de la jeune Tullia. La Domina Hortensia n’avait cessé de veiller à son chevet, et avait empêché le Dominus Valentinus d’évoquer à nouveau le sujet.

 

            - Ton linge est déjà sec ? s’étonna Lupa en voyant Silvia emporter le panier rempli.

 

            Silvia s’interrompit, étonnée par la question de l’esclave qui n’était certes pas réputée pour être remarquablement intelligente ni efficace, mais dont la naïveté la déstabilisait toujours. Elle n’osa même pas approuver, l’admiration ingénue de la jeune femme que son expression exprimait la terrifiant un peu.

 

            - Tu as vraiment le don pour faire les choses rapidement, et bien ! s’exclama Lupa en la suivant au travers des pièces de réserves jusqu’à l’escalier de service qui menait à la partie privée de la domus. C’est vrai qu’Aemilia s’occupe bien de tout, mais elle est moins organisée, assura-t-elle, d’ailleurs elle a étendu son linge trop tard et il est encore mouillé.

 

            Silvia laissa échapper un petit soupir en hissant le panier contre sa hanche pour grimper confortablement l’escalier, agacée par les bavardes de la jeune femme qui n’avait de toute façon jamais été ancilla, et qui ne connaissait rien des astuces et de l’organisation particulière que cela réclamait de la part d’une esclave. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher d’apprécier les compliments, d’autant que Lupa était ordinairement une amie proche d’Aemilia. En fait, elle se demandait même si Lupa ne fréquentait pas elle aussi la Villa Alba… si tel était le cas, il faudrait bien finir par les dénoncer aux maîtres, car le danger était bien trop grand, et un tel déshonneur était inadmissible pour la domus Aquiliana. Silvia ne voulait pas que son séjour ici s’achève comme celui à la domus Agrippa.

 

            - Oh, je t’attends ici ! glissa Lupa lorsque sa compagne posa le pied sur la première marche. Tu pourras me montrer comment tu nettoies les lampes à huile, tout à l’heure ?

 

            L’esclave ne répondit pas, l’air sombre, comprenant qu’elle n’était pas prête de se débarrasser de l’importune. Portant le panier, elle bifurqua sur la droite en haut de l’escalier pour rejoindre la chambre de la Domina Hortensia, dont elle devait ranger le linge. Elle s’arrêta à l’entrée, vérifiant que la maîtresse ne s’y trouvait pas, et entra à petits pas feutrés, le plus discrètement possible. La Domina Hortensia exigeait beaucoup de son ancilla, et Silvia subissait souvent des remontrances qui lui semblaient injustifiées. Parfois, il semblait par exemple qu’aux oreilles de la Domina le bruit de ses pas fut insupportable ; elle avait, selon ses dires, la démarche lourde et empotée d’un éléphant d’Asie, dont Hortensia n’avait d’ailleurs entendu parler que de bouche-à-oreille, ou vu des représentations hasardeuses sur des fresques de niveau amateur, sur les décors des théâtres.

 

            Silvia déposa le panier aux côtés du grand coffre qui se trouvait contre le mur, à droite du lit grandiose orné de tentures. Il était en bois, de forme rectangulaire, et fermé par un couvercle plat, orné de gravures en relief prononcé de putti maladroits enroulés dans des guirlandes lourdes. Les anges aux formes enrobées semblaient avoir exactement la physionomie des éléphants boiteux d’Asie, aux yeux de Silvia. Mais la maîtresse chérissait cet œuvre de menuiserie en bois de rose aux veines colorées étincelantes, qui avait dû lui coûter une petite fortune ; d’autant que la poignée et l’assemblage étaient faits de bronzes dorés, tout comme les quelques ornements rutilants qui rehaussaient les guirlandes grotesques des putti aux visages bouffis.

            Elle souleva le couvercle grinçant en saisissant l’énorme anneau torsadé destiné à cet effet, et le laissa reposer contre le mur orné de fresques aux reflets rouges imitant le porphyre, là où la marque de l’usure signalait que le coffre avait été maintes fois ainsi ouvert. Dans la caisse de bois était empilé le linge de la Domina, du plus humble au plus riche et exubérant. Silvia referma ensuite le coffre en soupirant, sachant pertinemment qu’à peine ayant remis les pieds dans l’escalier, la bavarde Lupa l’assaillirait de nouveau.

 

            Cependant la loquace esclave papillonnait dans la cuisine, devisant sur les odeurs et les saveurs des légers mets et petits pains que Merula avait faits cuire pour le prandium des maîtres que l’on servirait incessamment sous peu.

 

            - Incroyable ! s’exclamait-elle en humant l’odeur des pains aux raisins qui sortaient à peine du four. Tu es vraiment extraordinaire toi, alors ! Tu remplaces Clodia comme ça ! dit-elle frottant ses mains l’une contre l’autre, exprimant une facilité déconcertante.

 

            Merula eut un faible sourire. Elle n’était vraisemblablement pas du même avis. Elle avait passé ces derniers temps à déléguer sans arrêt des tâches aux autres, incapable de les accomplir toutes elle-même, et avait restreint les menus à ce qu’elle savait composer seule. Il lui manquait bien des années d’expérience, comparativement à Clodia, elle qui avait longtemps été ancilla avant d’être cuisinière. D’ailleurs, sa figure était pâle et ses yeux cernés ; épuisée, elle était sans doute la plus enchantée de tous de savoir que Clodia reviendrait très bientôt. Les autres en revanche avaient en bien des manières savouré l’absence de la matrone, et le silence et le calme qui en découlaient.

            Silvia passa sans se faire remarquer, sans accorder non plus un regard à Lupa, qui avait de toutes manières le nez plongé dans des pâtisseries de miel et de fromages diverses, et s’en alla déposer son panier auprès du linge qu’il restait à sécher. Aemilia s’y trouvait, tâtant les vêtements, visiblement désespérée par l’humidité des tissus, tandis qu’un nuage obstruait les rayons du soleil. Silvia lui adressa un sourire moqueur et cruel, auquel l’ancilla ne répondit pas, simplement obnubilée par les tâches qui la débordaient.

 

            Servius avait déjà saisi les premiers plats, et s’engagea dans l’escalier. Silvia prit sa suite, portant les plateaux de fruits. Les maîtres se trouvaient dans le jardin, où l’on devisait et s’amusait avec quelques amis de l’aristocratie, autour de rouleaux poétiques. On déposa les plateaux sur de grands trépieds ; le prandium se prenait presque toujours debout. C’était une collation légère, composée essentiellement de fruits et de pains, et qui ne durait pas longtemps. Servius resterait pour y servir la boisson, puis on se relaierait régulièrement pour prendre sa place. De cette manière, les esclaves en cuisine pouvaient aussi se nourrir et ne pas perdre de temps.

            Silvia redescendit et trouva ainsi ses collègues massés autour de la table, où Merula distribuait de sèches galettes de sésame, peu alléchantes. Mais un peu de raisin leur serait aussi accordé, ce qui était un privilège des bons mois de récolte.

 

            Lupa babillait encore, étalant toute son admiration pour Merula, la formidable remplaçante de Clodia qui pinçait les lèvres, atteinte dans son estime de cuisinière aux talents avoués ; pour Cincinnata et sa chevelure angélique aux reflets dorés ; pour Silvia dont le maintien était celui digne des esclaves aristocratiques ; pour Luscus qui avait remplacé Crispus auprès du Dominus sans faire le moindre faux pas.

            Tout le monde semblait s’amuser de son enthousiasme. A vrai dire, Lupa était une personne très appréciée des esclaves de la domus, ce qui était absolument aberrant et inexplicable aux yeux de Silvia. Il n’y avait pour elle rien ni personne de plus agaçant, de plus indésirable que cette jeune femme aux manières de petite fille ingénue et curieuse, qui fourrait son nez partout et qui était aussi tenace qu’une tâche d’huile sur un cucullus de lin. Pour tout dire, Silvia ne parvenait pas à décider qui, d’Aemilia ou de Lupa, lui était la plus antipathique.

 

            La première était un terrible modèle de gentillesse, de perfection, hypocrite mais adorable aux yeux de tous bien que terriblement prétentieuse. Elle était arrivée à la domus Aquiliana si jeune qu’elle pensait, sans doute, que les murs de la bâtisse étaient comme une maison, et tous ses membres une grande famille. Elle avait plusieurs fois voulu aider Silvia à s’adapter à son fonctionnement, ce qui était horripilant aux yeux de l’ancilla qui avait déjà appris ailleurs la cruauté d’une vie domestique, et qui avait nullement l’impression de mériter l’attention condescendante d’une femme plus jeune qu’elle, à l’expérience moindre.

            La seconde était tout bonnement insupportable. Il fallait bien reconnaître, face à l’enthousiasme intarissable de Lupa, qu’au moins, l’antipathie qu’elle témoignait à Aemilia lui était cent fois rendue. Le silence froid qui accompagnait toutes les tâches qu’elles partageaient était d’un repos délicieux à côté des discussions unilatérales que pratiquait Lupa.

            Lupa était âgé d’à peine quelques années de moins que Silvia, mais n’avait jamais été qu’une esclave de cuisine, sans ambition et sans progrès ; le plus intolérable était qu’elle semblait s’en accommoder. Silvia ne pourrait jamais comprendre ce manque d’estime de soi dont faisaient preuve plusieurs de ses collègues. Elle avait toujours cherché à se hisser vers le haut, à se tirer des classes subalternes dans lesquelles on l’avait cloîtrée. Depuis bientôt un an, la petite Lupa était devenue l’objet de toutes les attentions au sous-sol, grâce à sa bonne humeur prétendument communicative.

 

            - C’est bientôt la fête des vendanges ! s’extasiait la candide esclave en dévorant les quelques grappes de raisin qu’on leur avait accordées pour ce repas.

 

            Silvia haussa des sourcils sceptiques, tandis que d’autres célébraient la même nouvelle, grignotant joyeusement les fruits dont certains recrachaient vulgairement les raisins dans le jardin, ce qui lui donnait des vertiges, spectacle dont elle détournait les yeux dégoûtée.

 

            - Oui, espérons que tout le monde sera guéri pour en profiter, professa Aemilia avec empathie.

 

            La brune bouclée sentit son sang bouillonner de rage en entendant les insipides remarques de la turque, qui ne faisait preuve comme d’habitude que d’une hypocrisie feinte et d’une gentillesse exaspérante, sans doute pour être admirée des autres, comme de Lupa qui minaudait d’ailleurs quelque phrase allant dans ce sens, soulignant combien Aemilia était généreuse de penser toujours aux autres même lorsqu’elle-même s’amusait.

 

            - Espérons surtout que tout le monde sera guéri pour travailler, siffla perfidement Silvia, rappelant que cette fête était principalement organisée pour les maîtres de la maison et non pour les esclaves – elles étaient en fait très rares, les célébrations auxquelles les esclaves étaient invités à participer – et combien ce serait pour eux une occasion de plus d’être débordés et éreintés. On ne pourra pas s’en sortir si tout le monde ne fait pas preuve d’un peu plus de rigueur et de méthode ! ajouta-t-elle en appuyant un regard en direction de Probus qui nettoyait actuellement un verre d’eau qu’il avait renversé sous la table.

 

            Les autres se turent en la dévisageant d’un air sombre et accusateur ; pourquoi fallait-il toujours que Silvia fasse preuve d’un tel pessimisme ? Elle était cruelle, tout particulièrement envers les plus faibles d’entre eux comme Lupa, qui était la fille d’une prostituée qui l’avait abandonnée devant le temple de Vénus, ou Probus qui peinait à intégrer le fonctionnement des domus romaines aristocratiques. C’était contre le fonctionnement familial d’entraide collective auquel chacun s’efforçait de contribuer, seule atmosphère qui permettait aux esclaves de n’être pas trop malheureux.

 

            - Je suis désolée Silvia, vraiment, d’avoir pensé à la santé de nos collègues avant de penser à leur travail. Je serais curieuse de savoir ce qu’en penserait ton ami Crispus qui est actuellement à l’agonie, enroulé dans ses couvertures et tremblant de froid, à qui tu n’as même pas pensé à rendre visite ou à porter à boire, répliqua Aemilia d’un ton neutre, quoique clairement énervée comme en témoignaient ses yeux noirs brillants légèrement plissés.

 

            Silvia la fixa un moment d’un air sévère, les yeux rivés aux siens, amandes contre amandes puisque toutes deux partageaient, si ce n’était que cela, les mêmes origines géographiques. Elle jeta enfin un coup d’œil furtif en direction de la corde où était étendu le linge, activité qui avait largement occupé sa matinée. Aemilia surprit son regard. Son linge à elle était encore étendu, alors que le ciel s’obscurcissait encore. Ses joues se colorèrent, signe d’une fureur contenue chez elle. Elle avait pris du retard dans ses tâches du matin, car elle s’était elle-même occupée de Crispus, qu’elle n’appréciait pourtant pas énormément, et qui l’avait sèchement éconduite.

 

            Elle posa son verre sur la table de la cuisine, plus violemment qu’elle ne l’aurait voulu puisqu’une partie du liquide en profita pour s’échapper, et Probus s’empressa d’essuyer cela avec le chiffon qu’il tenait toujours en main. Puis Aemilia tourna les talons, se dirigeant à grands pas en direction des logements des esclaves, prise d’un soudain besoin de solitude et de tranquillité. Un silence lourd emplissait la cuisine, dans laquelle les esclaves s’étaient tous interrompus, qui le verre porté à ses lèvres, qui la main plongée dans le plat des galettes qui ne contenait plus que quelques miettes à ramasser. Il n’était pas rare de voir les deux ancillae s’envoyer de cinglantes répliques, mais elles s’énervaient rarement, toutes les deux drapées dans leur fierté et pleines d’un sang-froid puissant.

            Silvia à son tour quitta la pièce, les bras croisés sur sa poitrine, en direction du jardin et de la ville, sentant peser sur elle les regards lourds de reproches, notamment celui de Lupa, visiblement déçue par son attitude. Elle était la plus honnie des esclaves de la maison, le savait pertinemment, et pensait le mériter. Elle n’était pas la bienvenue dans les réunions festives.

 

            - Bien, je crois qu’il est temps de reprendre le travail ! s’exclama alors Clodia d’une voix puissante et ferme, brisant le silence épais des esclaves. Allons, vous avez tous quelque chose à faire, on ne traîne plus !

 

            Elle tenait dans ses bras Cincinnata, qui observait de ses grands yeux étonnés les silhouettes qui s’éparpillaient, sans doute peu affectée par ce qui venait de se dérouler. Clodia prit à son tour le chemin des logements, où elle allait coucher l’enfant pour l’après-midi. Elle y trouverait aussi sans doute Aemilia, à qui il lui fallait parler. 

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